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ACTUALITÉS

Suivez ici toutes les actualités des Films du 104.

Reims l'Américaine, la Première à Sciences Po 

Un hommage à la solidarité entre les peuples

      1 min   I   06/10/2025

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Le jeudi 6 novembre 2025, le film Reims, l’Américaine sortira officiellement lors d’une première organisée à Sciences Po Reims. Cela sera l’aboutissement d’un long travail commencé en 2022.


Ayant réalisé en 2018, dans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, un documentaire sur la ville martyre de Reims, intitulé 1051 jours, Pierre Coulon a voulu prolonger cette exploration en s’intéressant à la période de la reconstruction.


Celle-ci a été marquée par le rôle majeur joué par les Américains dans la renaissance de la ville. Le boulevard Wilson, la rue Rockefeller, la place Myron T. Herrick, la bibliothèque Carnegie, l’American Memorial Hospital sont autant de témoins de l’effort de solidarité considérable accompli par le peuple américain après le premier conflit mondial en faveur de Reims et des Rémois.


Mais l’aide humanitaire et de reconstruction venue à l’époque d’outre-Atlantique s’étend bien au-delà de la capitale champenoise et même de la France. Reims en représente néanmoins le cas emblématique, et explorer celui-ci permet de mettre en lumière toute une période où l’Amérique était grande aux yeux du monde.

 

Une version américaine du film est en cours de réalisation.

A compter du 7 novembre 2025, il vous sera possible de vous procurer le DVD du film ou de le visionner en VOD (Video On Demand).

 

Rendez-vous pour cela à notre page Boutique

L'interview d'André Kaspi.jpg

Les Historiens de Reims, l’Américaine

Des experts reconnus dans les domaines abordés dans le film

      8 min   I   06/10/2025​​

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A l’instar d’André Kaspi, de Julia F. Irwin ou d’Olivier Zunz, grands spécialistes respectivement de l’histoire des Etats-Unis, de l’aide humanitaire américaine au XXème siècle et de la philanthropie américaine, le film rassemble des historiens et historiennes qui ont en commun d’avoir étudié en profondeur les thèmes traités dans le film. Nous les remercions tous vivement pour leur collaboration.

 

Voici quelques liens qui vous permettront de découvrir des publications des historiens et historiennes de Reims, l’Américaine, dans l’ordre de leur apparition dans le film :

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Les autres intervenants du film, à qui nous adressons également nos plus vifs remerciements, sont par ordre d’apparition :​​​​​​

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Adrienne Scheich Présidente du Comité Américain de l’American Memorial Hospital​​​​

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Coline Gosciniak Conservatrice de la bibliothèque Carnegie de Reims de 2018 à 2024

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Jean-François Kriegk

Petit-fils de Teddy Kriegk, grande figure rémoise de l’entre-deux-guerres

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Valérie Lagier

Conservateur en chef en charge du musée franco-américain de Blérancourt

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Julien Fauquenoy

Président

du Tennis Club

de Reims

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Olivier Krug

Président des Amis de l’American Memorial Hospital

Un grand merci à Laurence Radelet qui a posé sa voix sur celles des intervenantes américaines.​​​​​​​​​​​​​​​

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Francois Hutin, la Mélodie comme Passion

Le parcours d'un compositeur
rémois

      4 min   I   06/10/2025

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François Hutin a composé l'ensemble de la musique de Reims, l'Américaine. Ses créations relèvent de genres différents : musique sacrée, moderne, classique, jazz, blues, marche, et nous font admirablement ressentir l'essence du film.​

 

François, comment es-tu devenu compositeur ?

En composant ! Cela s’est fait tardivement, après avoir suivi d’autres voies professionnelles, notamment du droit. Mais c’est la musique qui m’a toujours plu, et suffisamment pour que j’envisage de la pratiquer à plein temps. Etant autodidacte, la phase de transition a aussi été une phase d’apprentissage : de la théorie musicale, de l’orchestration et de l’écriture plus généralement. Je ne considère pas tellement ces dernières comme des « règles », mais plutôt comme de précieuses boîtes à outils qui aident à organiser sa pensée et à transcrire sur la partition ce que l’on entend.

 

Quels sont les compositeurs que tu apprécies plus particulièrement ?

J’aime beaucoup de styles et de genres différents, mais mes influences reposent surtout sur la musique classique romantique et postromantique, la musique de film et celle de jeux vidéo. Je compte ainsi parmi mes compositeurs favoris aussi bien Chopin et Rachmaninov que John Williams ou John Powell, ainsi que Koji Kondo ou David Wise pour ce qui est des jeux vidéo.

 

Quels types de musiques as-tu composées avant de travailler sur Reims, l'Américaine ?

J’avais essentiellement composé des pièces classiques, pour ensembles de musique de chambre ou pour orchestre symphonique, mais aussi des morceaux dans d’autres genres comme de l’électro, de la musique à l’image ou de la musique de « jeux d’aventure ».

 

Comment travailles-tu généralement sur une composition, quelles sont tes sources d'inspiration ?

Mes premières sources d’inspiration sont bien sûr mes compositeurs favoris, mais j’essaye constamment de découvrir de nouvelles œuvres (que ce soit d’artistes passés ou contemporains) pour garder une certaine « fraîcheur » d’esprit, car je crois beaucoup à l’idée que l’on ne puisse pas produire de l’art coupé du monde, mais qu’au contraire l’on pioche constamment et un peu partout des idées qui nous plaisent, et qu’on réagence à la manière d’un patchwork pour produire quelque chose de nouveau.

Pour ce qui est du processus de création en lui-même, je travaille d’abord au piano pour trouver mes mélodies ou mes motifs, l’harmonie qui les accompagne et ma ligne de basse. J’écris ensuite tout cela sur partition dans une réduction pour un ou plusieurs pianos, et je rajoute des contrepoints ou d’autres idées secondaires. Enfin à partir de cette réduction, je fais l’orchestration finale en déterminant quel instrument fait quoi. Le travail de composition s’arrête là, et là commence le travail de production-mixage ! Soit avec des séquenceurs audio et des bibliothèques d’instruments virtuels, soit avec de vrais musiciens, si on en a la chance.

 

Comment as-tu composé la musique de Reims, l'Américaine ?

Avec Pierre, on a d’abord décidé où il y aurait de la musique et où il n’y en aurait pas, et dans quel(s) genre(s) la BO devait être. Pour Reims, l’Américaine nous sommes partis sur une BO mi-néoclassique, mi-early jazz des années 20, avec en plus quelques morceaux bien spécifiques (comme les 2 fanfares pour les parades). L’expérience a été géniale, car le jazz était un genre dans lequel je n’avais encore quasiment jamais composé, j’ai donc dû en apprendre un peu plus sur son langage musical, son vocabulaire spécifique, et en écouter beaucoup ! Cela m’a fait sortir de ma zone de confort, c’était parfait !

Comment as-tu choisi l'instrumentation des morceaux ?

Là aussi, l’instrumentation a été déterminée en commun avec Pierre. Le plus souvent elle était dictée par le genre du morceau : ainsi les musiques jazz sont la plupart arrangées pour des jazz bands plus ou moins larges, les parades pour des fanfares, et les musiques néoclassiques pour des formations diverses, allant du piano seul à l’orchestre symphonique au complet.

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Peux-tu nous parler, par exemple, de la musique du prologue du film ?

Le prologue du film dresse le portrait de Reims juste à la sortie de la guerre. L’horreur de celle-ci est derrière, mais la ville est encore en ruine, il fallait donc une musique atmosphérique qui retranscrive cet étrange sentiment de flottement, ce mélange d’émotions contraires qui accompagne les transitions difficiles. C’est ce que j’ai essayé de faire avec une instrumentation minimaliste et des harmonies ambiguës.

 

Quels sont tes projets dans l'immédiat et dans un futur plus éloigné ?

Je continue à composer de la musique classique pour divers ensembles, idéalement au moins un peu chaque jour ! Et plus concrètement, je suis en train de préparer avec des musiciens un concert dédié à quelques-unes de mes compositions de musique de chambre, qui aura lieu en avril 2026 à la Maison Commune du Chemin-Vert… à Reims !

Retrouvez Francois Hutin sur ces différents réseaux :​

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Emmanuelle Cabin Saint Marcel, la Narratrice

Une comédienne aux multiples talents

      1 min   I   06/10/2025

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Emmanuelle Cabin Saint Marcel est la narratrice de Reims, l’Américaine.

 

Son interprétation juste et sa voix harmonieuse servent parfaitement le film. Emmanuelle avait déjà incarné une Rémoise à l'écran, avec une grande sensibilité, dans notre documentaire consacré à Reims pendant la Grande Guerre, intitulé 1051 jours. C'est donc tout naturellement que nous avons fait appel à elle pour ce nouveau projet.

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